- vomer
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• 1690; mot lat. « soc de charrue »♦ Anat. Os du nez, qui forme la partie postérieure de la cloison des fosses nasales. — Adj. VOMÉRIEN, IENNE , 1844 . Cartilage vomérien.⇒VOMER, subst. masc.ANAT. Os impair symétrique, mince, irrégulièrement quadrilatère, qui forme la partie postérieure de la cloison médiane des fosses nasales. Le vomer a la forme d'un soc de charrue à pointe dirigée en avant (G. GÉRARD, Anat. hum., 1912, p. 68).♦ En appos., vieilli. Os vomer (CUVIER, Anat. comp., t. 2, 1805, p. 58).— ICHTYOL. [Chez les poissons Téléostéens] Os correspondant qui forme la voûte du palais et souvent porte des dents. L' anguille et le congre (...) ont les deux mâchoires et le vomer hérissés de petites dents droites, fortes, mousses, serrées (CUVIER, Anat. comp., t. 3, 1805, p. 182).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1690 (DIONIS, L'Anatomie de l'homme, p. 58). Mot du lat. sc. mod. vomer, même sens, empl. spécialisé du lat. class. vomer « soc de la charrue » (d'où agn. vomer « soc de charrue », fin XIIIe s., GAUTIER DE BIBBESWORTH, Traité, éd. A. Owen, 915), à cause de la forme. Fréq. abs. littér.:28.
DÉR. Vomérien, -ienne, adj., anat. Qui se rapporte au vomer. Le vomer est ainsi formé primitivement de deux lames osseuses séparées chez le fœtus et l'enfant par un cartilage, cartilage vomérien, qui disparaît progressivement (G. GÉRARD, Anat. hum., 1912, p. 68). Empl. subst. fém. plur., p. ell. Dans le loup marin (...), les dents maxillaires et celles des mandibulaires qui leur répondent, sont grosses et coniques; les mandibulaires latérales et les vomériennes forment de gros tubercules hémisphériques (CUVIER, Anat. comp., t. 3, 1805, p. 182). — [], fém. [-
]. — 1re attest. 1805 (ID., ibid., p. 178); de vomer, suff. -ien.
BBG. — QUEM. DDL t. 8 (s.v. vomérien).vomer [vɔmɛʀ] n. m.ÉTYM. 1732, Trévoux; lat. vomer, « soc de charrue », aussi vomer en anc. franç., v. 1280, à cause de la forme.❖♦ Anat. Os du nez, qui forme la partie supérieure de la cloison des fosses nasales.0 Le visage n'était pas gras, mais j'eus beau le regarder, il restait vêtu de ses chairs, au lieu de devenir tout crayeux et comme travaillé à la gouge. Le vomer lui-même conservait son bourrelet.S. Beckett, Nouvelles, p. 62.❖DÉR. Vomérien.
Encyclopédie Universelle. 2012.